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jeudi 18 février 2016

Sándor MÁRAI - La nuit du bûcher,

  Drapeau Hongrie

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Rome, 1598. L'Inquisition sévit contre les hérétiques. Enfermés dans des cellules, affamés, torturés, ces derniers reçoivent à la veille de leur exécution sur le Campo dei Fiori la visite d'un inquisiteur pour les inciter à se repentir et à reconnaître publiquement leurs fautes.
Venu prendre des « leçons d'Inquisition », un carme d'Avila demande à suivre la dernière nuit d'un condamné. Malgré sept ans de prison et de tortures, celui-ci ne s'est jamais repenti. Son nom : Giordano Bruno. L'Espagnol assiste aux dernières exhortations, vaines, des inquisiteurs, et accompagne au petit matin le prisonnier au bûcher. Saisi par la violence de cette expérience, il voit toutes ses certitudes vaciller...
Écrit en 1974 - Sándor Márai vit alors en Italie -, ce roman autour de la figure de Giordano Bruno, où s'entremêlent passé lointain et passé proche, révèle un-- aspect inédit de l'oeuvre du grand écrivain hongrois. Nourri de l'expérience de la guerre, du fascisme, et du stalinisme qui poussera Márai à l'exil, il expose le regard lucide d'un homme sur l'idéologie totalitaire, conçue pour broyer la volonté et la dignité humaines.

Afficher l'image d'origineDrapeauDrapeau de CampanieDrapeau de Rome   Italie - Campanie - Rome
Afficher l'image d'origine   Giordano Bruno, né en janvier 1548 à Nola en Italie et mort le 17 février 1600 à Rome, est un ancien frère dominicain et philosophe1,2,3,4. Sur la base des travaux de Nicolas Copernic et Nicolas de Cues, il développe la théorie de l'héliocentrisme et montre, de manière philosophique, la pertinence d'un univers infini, qui n'a pas de centre, peuplé d'une quantité innombrable d'astres et de mondes identiques au nôtre. Accusé formellement d'athéisme (confondu avec son panthéisme) et d'hérésie (particulièrement par sa théorie de la réincarnation des âmes) par l'Inquisition, d'après ses écrits jugés blasphématoires (où il proclame en outre que Jésus-Christ n'est pas Dieu mais un simple « mage habile »), que le Saint-Esprit est l'âme de ce monde, que Satan sera finalement sauvé5,6, et poursuivi pour son intérêt pour la magie, il est condamné à être brûlé vif au terme de huit années de procès ponctuées de nombreuses propositions de rétractation qu'il paraissait d'abord accepter puis qu'il rejetait. Une statue de bronze à son effigie trône depuis le XIXe siècle sur les lieux de son supplice, au Campo de' Fiori à Rome.


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en violet : lus
en orange : pal
  • Les Révoltés (Zendülők, 1930), Albin Michel, 1992
  • La Conversation de Bolzano (Vendégjáték Bolzanóban, 1940), Albin Michel, 1992
  • Les Confessions d'un bourgeois (Egy polgár vallomásai, 1934), Albin Michel, 1993
  • Les Braises (A gyertyák csonkig égnek, 1942), Albin Michel, 1995
  • L’Héritage d'Esther (Eszter hagyatéka, 1939), Albin Michel, 2001
  • Divorce à Buda (Válás Budán, 1935), Albin Michel, 2002
  • Un chien de caractère (Csutora, 1932), Albin Michel, 2003
  • Mémoires de Hongrie (Föld, föld!…, 1972), Albin Michel, 2004
  • Paix à Ithaque ! (Béke Ithakában, 1952), Livre de Poche 2005
  • Métamorphoses d'un mariage (Az igazi, Judit… és az utóhang, 1980), Albin Michel, 2006
  • Libération (Szabadulás, 2000), Albin Michel, 2007
  • Le Premier Amour, Albin Michel, 2008
  • Le Miracle de San Gennaro, Albin Michel, 2009
  • L'Étrangère, (A Sziget, 1934), Albin Michel, 2010
  • La Sœur (A nővér, 1946), Albin Michel, 2011
  • Les Étrangers (Idegen emberek, 1930), Albin Michel, octobre 2012
  • Les Mouettes (Sirály, 1943), Albin Michel, 2013
  • Ce que j’ai voulu taire, Albin Michel, 2014
  • lecture en cours 16/02/2015 - La nuit du bûcher, Albin Michel, 2015
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